Histoire France

1970

Histoire-France-Philippe Lawrence-Les Krash

A la genèse des Krash, mes deux camarades Bernard Sauvage et Mémé Dicarro donnèrent le ton du groupe qui démarra sous la tutelle de notre ami Gilles Pellegrini, trompettiste de Johnny Hallyday. Plusieurs équipes de musiciens se succédèrent dans le temps avec toujours le même engouement.

  •  Chant et guitare : Philippe Hernandez
  • Drums : Jimmy Mastromauro et Dominique Passarotto
  • Basse : Laurent Triano
  • Orgue : Alain Jaunet
  • Light show : Kaufman dit « Light show »
  • Chant   : Richard Barnabo / Jean-Pierre Mami
  • Guitare : Philippe Hernandez
  • Drums : Jimmy Mastromauro et Dominique Passarotto
  • Basse : Laurent Triano
  • Orgue : Alain Jaunet
  • Son : Claude Schintu
  • Light show : Francine Hernandez
  • Chant et guitare : Philippe Hernandez
  • Drums : Gérard Sage
  • Basse : Michel Hernandez 
  • Choeur : Michel Pissichio
  •  Chant  et guitare : Philippe Hernandez
  •  Guitare :  Eric Tollet / Grégoire Djevahirdjan / Jean-Jacques Carichon
  • Drums : Gérard Sage
  • Basse : Michel Hernandez / Joël Troussier
  • Orgue : Ange Vendra et Didier
  • Choeur : Michel Pissichio
  • Chant : Philippe Hernandez
  • Guitare : Philippe Hernandez
  • Drums : Gérard Sage
  • Basse : Jean Collu
  • Orgue : Christian Giraud
  • Claviers : Richard Duvernet
  • Choeur : Michel Pissichio
  • Manager : Gérard Morel
  • Chant : Philippe Hernandez
  • Guitare : Marc Cheurlin
  • Drums : Bob Lajarige
  • Basse : Michel Darnaud
  • Orgue : Christian Giraud
  • Claviers : Michel Tardieu
  • Son et lumière : Michel Denis
 
 
                                                 Bob Lajarige  

Marc Cheurlin

1970 / 1974

Histoire-France-Philippe Lawrence-Les Krash

L’enregistrement de notre premier disque, auto-produit, à nos tous débuts, fut la première et seule mauvaise expérience en studio de toute ma vie !

Nous nous sommes retrouvés dans une sorte de hall de gare en plein hiver, sans chauffage et à au moins une dizaine de mètres les uns des autres. Je peux vous assurer qu’aujourd’hui rien ne pourrait se passer ainsi dans un studio !

Nous avons commencé à jouer quelques notes afin de voir comment nous nous entendions. Le top départ nous a été donné puis nous avons essayé de jouer dans ces conditions, tous ensemble, sans retour, avec un écho abominable et on nous a dit « c’est bon, c’est bon » alors que pour nous rien n’allait. Bref, nous n’étions pas prêts.

Aucune balance, rien, il y avait un effet caverne, ce qui était compréhensible vu la grandeur de la salle et la distance à laquelle nous nous trouvions les uns des autres. Cependant nous pensions que le preneur de son corrigerait le niveau des instruments et que nous pourrions passer au chant. Eh bien non, c’était terminé, pour lui c’était « dans la boîte ».                                                                                                                                                                Nous n’avons rien osé dire, nous étions littéralement anesthésiés par le froid ambiant. Dès la première écoute des prises de son, nous nous sommes rendus compte que rien n’était au point. Nous n’avions pas fait une performance extraordinaire mais cela ne ressemblait en rien à nos prestations habituelles. Le manque flagrant de connaissances du preneur de son, conjugué à notre inexpérience, ont donné un résultat que je regrette encore aujourd’hui. A la sortie du disque, le public qui avait l’habitude de nous entendre en live, ne nous reconnaissait pas, d’où notre décision rapide de ne pas l’exploiter.

A part cet épisode, il me reste beaucoup de bons souvenirs avec ce groupe : de nombreux voyages, beaucoup de concerts, les clubs les plus en vogue de l’époque tels que Le Gibus, le Golf-Drouot à Paris, La Playa à Saint Raphaël, le Cap 3000 à Benidorm en Espagne, le Black Bird à Genève en Suisse avec sa piste gonflable, pour n’en citer que quelques-uns. Beaucoup de clubs nous ont accueillis.

Nous avons eu la chance d’assurer des premières parties de concerts d’artistes de renom tels que Johnny Hallyday, Martin Circus, Triangle, Ange.

 

Ce n’était pas toujours simple mais quelle différence avec aujourd’hui ! Les groupes étaient considérés comme des rois, nous étions reçus partout avec beaucoup d’enthousiasme !

Les krash  Crack Boom 1

Philippe Lawrence – Jean Collu – Gérard Sage – Richard Duvernet – Christian Giraud

Je garde d’excellents souvenirs de cette époque ! Par la suite, je n’ai plus jamais retrouvé l’engouement musical qu’il y avait dans les seventies.
Plusieurs équipes de musiciens se succédèrent au sein du groupe jusqu’à la fin de l’été 1974. Nous avons progressé techniquement et musicalement au fil du temps.

Nous avons commencé à nous faire remarquer par le fait que nous avions deux batteurs, ainsi qu’un système de lumière appelé « light show » (qui pourrait semblait dérisoire aujourd’hui mais qui à l’époque était une vraie révolution car bien que la technique fût vraiment très artisanale, le résultat était vraiment bluffant). Je pense que l’on peut dire que nous avons contribué à l’évolution de la musique rock de cette période.

Le fait de ne pas être parisien était un réel handicap pour nous car nous n’avions aucun relais avec la presse de la capitale. Pour aller à Paris, le voyage durait 10 à 12 heures, sans confort, mais comme tous les groupes de l’époque, nous avions un camion et nous voyagions avec notre matériel.

Traverser la France de long en large, aller de Grenoble à Menton puis direction le Pas-de-Calais pour repartir en Espagne, ne nous faisait pas peur.

Parfois, pour atteindre notre destination nous parcourions des centaines de kilomètres, la nuit, sans rencontrer un seul véhicule.                        Nous n’étions pas un cas isolé puisque tous les artistes qui « tournaient » à cette époque faisaient de longs voyages pour rejoindre les destinations de leurs nombreux concerts, souvent sans dormir (avec des véhicules qui aujourd’hui ne paraîtraient ni fiables, ni confortables). Mais pour nous c’était synonyme de bonheur, nous étions heureux.

 

Philippe Lawrence

Pour ne raconter qu’une seule anecdote à ce sujet, je me souviens qu’un jour, alors que nous rentrions d’un concert à Juan les Pins sur la Côte d’Azur avec notre camion, nous sommes tombés en panne d’alternateur en pleine nuit, donc sans phares, sur des routes quasiment sans éclairage. Nous avons donc roulé sans phares pendant près de 300 kilomètres, en nous mettant debout à tour de rôle sur le marchepied du camion afin de guider le chauffeur ! (Ceci paraît aujourd’hui inimaginable.)

A notre rentrée d’Espagne, deux opportunités se dessinaient. D’une part une signature pour le groupe semblait possible chez Flèche, maison de disques de Claude François. D’autre part, le producteur Aldo Martinez (ancien bassiste dans l’orchestre d’Eddy Mitchell, puis secrétaire particulier de Claude François et enfin adjoint de Paul Lederman), qui m’avait été présenté par Willy Lewis (premier batteur des Chats sauvages et producteur) souhaitait me revoir dès notre retour d’Espagne. Des divergences de vue artistiques au sein du groupe ont fait que je n’ai pas donné suite à ces opportunités.

Richard Duvernet

Voici notre dernière photo avant le départ pour l’Espagne en juillet 74  

De gauche à droite :

Marc Cheurlin, Bob Lajarige, Philippe Lawrence, Michel Tardieu, Michel Darnaud.

C’était le temps où lorsque nous passions la frontière espagnole, les douaniers nous faisaient rentrer dans la douane pour nous demander une dédicace de nos affiches ! Les restaurateurs espagnols augmentaient leurs prix quand ils nous voyaient arriver !

1975

Histoire France Philippe Lawrence 1975

J’emmènerai Corinne

L’histoire de cette chanson est assez complexe. Les prémices de la composition de cette dernière ont commencé lors de notre tournée en Espagne en 1974 avec les Krash.

A notre retour en France, je me suis installé à Paris début 1975. Pendant quelque temps, j’habitais chez mes amis Jean-Claude Gozzo et la chanteuse Linda Keel, puis j’ai transité chez notre tourneur Roger Piranian qui m’a accueilli chez lui. A cette époque, ce dernier s’occupait des chanteurs Vince Taylor, Nicole Croisille, Magic Circus, Vigon, … Pendant cette période, j’ai eu l’occasion de travailler avec la Société « Régie Scène » avec laquelle j’ai fait une tournée avec le groupe Magma. J’ai eu le plaisir de rencontrer le violoniste Didier Lockwood, le bassiste Bernard Paganotti, … Je connaissais déjà Christian Wander, batteur et leader du groupe Magma car il venait faire le « bœuf » avec nous lorsque nous jouions à la discothèque parisienne le Gibus Club.

J’ai composé la musique de cette chanson et c’est l’auteur Jacques Demarny (auteur de nombreux titres à succès pour Enrico Macias, Gérard Lenorman et bien d’autres) qui en a écrit les paroles. En effet, ce dernier m’avait été présenté aux éditions « Allô Musique » par le producteur Mickaël Haubrich. Par ailleurs, c’est mon ami le chanteur FR David qui m’a aidé à structurer ce titre pour lui donner une certaine teneur commerciale.

Les enregistrements ont été faits en plusieurs épisodes. La première version fut produite par le producteur Willy Lewis dans son studio parisien, la seconde version par le producteur Patrick Roche au « Studio Saint Jérôme » à Montmartre, et la version définitive, avec la voix et le mixage, au « Studio d’Antibes » sous la direction du producteur Mickaël Haubrich.

Quand est venu le moment d’enregistrer cette chanson, moi guitariste chanteur qui venais du rock, plutôt habitué à la scène avec un certain succès partout où les « Krash » passaient, à la rentrée de notre tournée et après la rupture avec le groupe de mes 20 ans, je fus impressionné à l’idée de me retrouver dans des studios où enregistraient des artistes à succès. Chanter avec toutes les règles et contraintes techniques que je ne connaissais pas et me glisser dans la peau d’un chanteur de variétés de cette époque n’ont pas été chose aisée.

Cette chanson n’a été éditée que dans les années 2000, dans le cadre du livre intitulé « Galaxie 70 » que j’ai écrit afin de retracer l’histoire de la musique en Isère dans les années 70-80 et qui s’accompagnait d’une compilation de chansons d’artistes de l’Isère tels que Christian Delagrange, Michel Fugain, etc…

1978

Histoire-France-Philippe Lawrence - Chris Comet

En 1978, mon ami pianiste Jean-Pierre Ducos, alias Chris Comet, clavier du groupe parisien « Stratagème », m’appelle en urgence pour me demander de remplacer leur bassiste qui venait de leur faire faux bond avant un concert. A l’époque, j’étais guitariste et je n’avais jamais joué de la basse. Qui plus est, je n’en avais pas.

Chris a insisté pour que je relève le défi car nous avions déjà de très bonnes relations amicales. J’ai rapidement accepté et l’expérience m’a beaucoup plu. A la suite de cela, je fis une dizaine de concerts. Bien que le groupe ait souhaité que je reste, je n’ai pas pu continuer cette aventure parisienne, faute de revenus suffisants.

Je suis donc rentré à Grenoble où j’ai composé la musique de la chanson « Des Motos et Des Hommes ».

Par la suite, Chris m’a appelé pour me demander de venir faire un essai à Paris comme chanteur au sein du groupe « Froog » qu’il venait d’intégrer. Leur chanteur venait de partir pour d’autres aventures… Ayant déjà signé la chanson « Des Motos et Des Hommes » avec « AB Productions », j’ai dû refuser cette proposition.

Mon ami et complice Chris vit depuis 1990 aux Etats-Unis, où il fait une brillante carrière de musicien et producteur.

En janvier et février 2020, Chris Comet a été élu artiste du mois sur MTV USA.

1979

Histoire France Philippe Lawrence

Des motos et des hommes

 Cette chanson a mis du temps avant de voir le jour. La première version, produite par Michaël Aubrich, a été enregistrée au « Studio d’Antibes » avec Jacob Desvarieux, guitariste et fondateur du groupe Kassav, et ses amis musiciens de Marseille.

La version définitive a été enregistrée sous la direction de Fernand Boudou, pianiste de Claude François, qui a mis en place une très belle équipe de musiciens et qui a fait intervenir le chanteur Patrick Hernandez pour les chœurs. L’enregistrement a été fait au « Studio Ramsès » à Paris où j’ai eu la chance de faire la rencontre du mythique comédien Patrick Dewaere. Nous étions assis face à face dans le salon qui permettait aux artistes de se relaxer entre deux séances d’enregistrement. Nous avons échangé quelques mots de courtoisie et des petits sourires complices. C’était un garçon fort discret, comme je l’étais moi-même.

Par la suite, ce fut la rencontre avec Jean-Luc Azoulay co-fondateur de « AB productions » avec qui j’ai signé mon premier contrat. Tout se présentait bien, Jean-Luc Azoulay signa la distribution chez Polydor mais au moment de la sortie du disque, nous nous sommes retrouvés en pleine grève des syndicats de télévisions, grève qui dura malheureusement fort longtemps, ce qui rendit difficile la promotion de ce disque qui avait pourtant été planifiée bien à l’avance.

Au bout de quelques temps, j’ai demandé à « AB productions » de me rendre ma liberté pour partir vers d’autres horizons.  Avec le recul, je pense ne pas avoir fait le bon choix car ma relation avec Jean-Luc Azoulay était excellente et il était très chaleureux. Lorsque je lui ai annoncé mon départ, j’ai senti qu’il aurait préféré que je reste mais qu’il acceptait ma décision pour que je puisse avancer.

  • Production : AB productions                  
  • Sortie : AB Productions /  Polydor   
  • Format : 45 tours 
  • Pays : France
  • Enregistrement des maquettes : Studio D’Antibes 
  • Guitare : Jacob Desvarieux
  • Basse, Batterie : Les amis musiciens marseillais de Jacob
  • Direction artistique : Michael Haubrich

1981

Histoire France Philippe Lawrence

Dans la suite de mon parcours rock, j’ai composé « la Bourboule ». Bien qu’à contre-courant de la tendance de cette période, le titre a obtenu un certain succès grâce aux passages télés et radios : l’invitation de Danièle Gilbert à son émission « Midi Première », la programmation sur Sud Radio soutenue par mon ami Gérard Morel, également animateur de « la Vie à Plein Temps » sur la chaîne Antenne 2.                                                                                                                                                                              Concernant les discothèques, mes éditeurs Jean-Paul Laleu et « Katia Promotion » firent le forcing pour mener à bien la promotion de cette chanson. Je fus invité par radio « NRJ » à ses débuts en compagnie des Forbans et de l’animateur mythique de la radio « Mitsou ».

Concernant les discothèques, mes éditeurs Jean-Paul Laleu et « Katia Promotion » firent le forcing pour mener à bien la promotion de cette chanson. Je fus invité par radio « NRJ » à ses débuts en compagnie des Forbans et de l’animateur mythique de la radio « Mitsou ».

Durant la tournée d’été 1981, j’eus le privilège d’être présenté par Gérard Morel sur le podium « Sud Radio » où se produisait le célèbre chanteur Carlos. Mon ami Claude, producteur, négociait chaque soir également un passage de 30 minutes dans les discothèques pour faire la promotion du disque. Carlos, ses musiciens et Gérard Morel, débarquaient pour me soutenir. Ce serait un « tabac à coup sûr ! » comme cela se disait à ce moment-là. Quelle époque de rêve, les artistes étaient reçus comme on ne peut même plus l’imaginer ! Un grand respect pour les musiciens régnait à l’époque.

A la fin de l’été, je me suis installé à nouveau à Paris où j’ai rencontré le chef d’orchestre « René Coll » qui accompagnait Michel Sardou. Nous logions dans le même hôtel avec également tous ses musiciens. Rapidement, nous nous sommes liés d’amitié. Ce n’était pas facile pour nous provinciaux de vivre à Paris. Souvent, le soir, j’attendais que René rentre de répétition pour partir dîner avec lui et passer des moments chaleureux.                                                                                                                            Quelques mois plus tard, mon attachée de presse me proposa de venir m’installer chez elle, Boulevard des Invalides. Je pus ainsi apercevoir des actrices de cinéma ou télévision qui venaient en rendez-vous. Quel changement par rapport à ma petite chambre d’hôtel ! Cependant, j’ai finalement décidé de repartir à Grenoble pour pouvoir me replonger dans un travail de composition à nouveau.

Bourboule

Dans la suite de mon parcours rock, j’ai composé « la Bourboule ». Bien qu’à contre-courant de la tendance de cette période, le titre a obtenu un certain succès grâce aux passages télés et radios : l’invitation de Danièle Gilbert à son émission « Midi Première », la programmation sur Sud Radio soutenue par mon ami Gérard Morel, également animateur de « la Vie à Plein Temps » sur la chaîne Antenne 2.

Concernant les discothèques, mes éditeurs Jean-Paul Laleu et « Katia Promotion » firent le forcing pour mener à bien la promotion de cette chanson. Je fus invité par radio « NRJ » à ses débuts en compagnie des Forbans et de l’animateur mythique de la radio « Mitsou ».

Durant la tournée d’été 1981, j’eus le privilège d’être présenté par Gérard Morel sur le podium « Sud Radio » où se produisait le célèbre chanteur Carlos. Mon ami Claude, producteur, négociait chaque soir également un passage de 30 minutes dans les discothèques pour faire la promotion du disque. Carlos, ses musiciens et Gérard Morel, débarquaient pour me soutenir. Ce serait un « tabac à coup sûr ! » comme cela se disait à ce moment-là. Quelle époque de rêve, les artistes étaient reçus comme on ne peut même plus l’imaginer ! Un grand respect pour les musiciens régnait à l’époque.

A la fin de l’été, je me suis installé à nouveau à Paris où j’ai rencontré le chef d’orchestre « René Coll » qui accompagnait Michel Sardou. Nous logions dans le même hôtel avec également tous ses musiciens. Rapidement, nous nous sommes liés d’amitié. Ce n’était pas facile pour nous provinciaux de vivre à Paris. Souvent, le soir, j’attendais que René rentre de répétition pour partir dîner avec lui et passer des moments chaleureux.

Quelques mois plus tard, mon attachée de presse me proposa de venir m’installer chez elle, Boulevard des Invalides. Je pus ainsi apercevoir des actrices de cinéma ou télévision qui venaient en rendez-vous. Quel changement par rapport à ma petite chambre d’hôtel ! Cependant, j’ai finalement décidé de repartir à Grenoble pour pouvoir me replonger dans un travail de composition à nouveau.

  • Production : Cercle 135/Claude Schintu
  • Sortie : 1981 chez Cercle Records 135 / Eurogram (CR 38001)
  • Format : 45 tours / 17cm / SP
  • Pays : France 
  • Compositeur : Philippe Hernandez
  • Auteur : Jean-Claude Champon
  • Face B : Hello la Routine, Philippe Hernandez
  • Enregistrements : Studio Caroline
  • Ingénieurs du son : Jacky Regan et Nicolas Garin     
  • Direction artistique : Fernand Boudou
 

1982

Ras le bol d’être un pigeon

Quelques mois plus tard, Jacques Labalme, producteur, prend le relais de Claude Schintu. Nous avons enchaîné rapidement avec « Ras le Bol d’être un Pigeon » pour profiter du début de l’impact promotionnel que le titre « la Bourboule » avait suscité.

C’était le début des radios libres, elles n’avaient aucune règle dictée par la programmation parisienne. Chaque radio faisait ce qu’elle voulait, si le titre leur plaisait, elles le passaient sans aucune restriction. J’ai été invité dans beaucoup de radios dans toute la France où nous étions programmés 1 à 2 fois minimum par jour.

En Isère, les radios libres ont largement diffusé ce titre, probablement parce que j’étais l’enfant du pays !

J’ai eu le plaisir d’être invité sur FR3 dans la très populaire émission « Les Jeux de 20 heures ». Le texte de « Ras le bol d’être un pigeon » évoquait le Brésil et Rio Janeiro, c’était sûrement prémonitoire…

  • Production : Jacques labalme
  • Sortie : 1982 chez EM Eurogram (PER 17006)
  • Format : 45 tours / 17cm / SP
  • Pays : France
  • Face A : Ras le Bol d’être un Pigeon, Philippe Hernandez
  • Face B : Planète Eucalyptus, Philippe Hernandez
  • Enregistrements :
  • FA : Studio Caroline
  • Ingénieur du son : Nicolas Garin
  • FB : Studio Mélusine
  • Ingénieur : Claude Millau

1985

The Reason why

Cette nouvelle aventure commence avec mon ami Bernard Nucci, neveu du ministre de la coopération de l’époque. Séduit par les maquettes des chansons « The Reason why » et « One More Time », il convainc le PDG de la société RMO, Marc Braillon, énorme sponsor très connu dans les années 80, de l’intérêt de produire ce disque. Marc était également le président de l’équipe de football professionnel de Grenoble, mais aussi le sponsor de l’équipe cycliste RMO, du champion de boxe René Jacquot, du coureur cycliste Charlie Mottet, et bien d’autres. Tout n’a pas été facile car certaines personnes de la société n’étaient pas favorables à cet investissement. Mais finalement, avec un budget illimité sur la table, nous partîmes à la bataille, avec pour objectif de faire une production à l’échelle internationale.

Dans un premier temps, nous fîmes appel à mon copain d’enfance et de quartier Roger Rizitelli, dit « Bunny » pour monter l’équipe. Il était le batteur de Space Art de Jean-Michel Jarre, de Christophe et beaucoup d’autres. La chanson « Les Mots Bleus » le batteur c’est lui, et quasiment toutes les chansons de Christophe. Il était exceptionnel. C’est probablement moi qui l’ai présenté à son premier orchestre à l’époque où il n’avait même pas encore de batterie. Il tapait encore sur des bidons d’huile, donnés par un autre copain garagiste du quartier et ami commun Jean Claude Schintu, avant de jouer sur une vraie batterie, il devait avoir entre 13 et 15 ans.

Roger a choisi les musiciens qui correspondaient le mieux au projet. Dommage qu’il ne soit plus là, 40 ans après, la chanson est encore diffusée dans certains pays et les fans brésiliens publient régulièrement avec nostalgie les titres sur Youtube. Les musiciens, les studios, les ingénieurs tout était « top ». L’arrangeur était Paul-Jean Borowski, un autre grenoblois, ancien fondateur du groupe mythique « Les Martin Circus ». Roger fit appel à Lana Sébastian, à l’origine de nombreux succès et découvreuse de Jean-Luc Lahaye, pour la direction artistique.
Nous avions fait 2 chansons qui prirent leur envol quelques années plus tard. Ces deux titres feront partie des bandes sonores de deux séries télévisées à grand succès au Brésil et de 5 compilations.

  • Compilation:  100 kms de Musique Romantique
  • Production : Roc Eole / RMO,   Bernard Nucci, Marc Braillon  
  • Sortie : Sigla / Vogue
  • Format : cassette
  • Pays : France

1987

Montagne

Par la suite, Jacques Labalme me proposa de composer la musique du magazine de télévision « Montagne » diffusé sur FR 3 et de produire « L’inconnue du Nord Express » que je venais de composer.

  • Production : Jacques Labalme
  • Enregistrement :  studio Philippe Hernandez
  • Sortie : 1987 Labalme / Socadisc  S 1021
  • Format : 45 tours
  • Pays : France
  • Face A /B : Philippe Hernandez

1987

L’inconnue du Nord Express

« L’Inconnue du Nord Express » est l’histoire incroyable d’une chanson vouée au succès. Michel Bernholc, l’extraordinaire pianiste arrangeur de Michel Berger et France Gall, coproduira le disque avec Jacques Labalme. C’est aussi la rencontre avec Paul Benz, patron d’Island France.

Tous les feux étaient au vert ! L’enregistrement terminé, Jacques Labalme commença la tournée des maisons de disques. Carrère souhaitait signer, nous avions plusieurs offres toutes avec avance, et ce fut Warner qui l’emporta. Le problème est qu’il s’écoula près d’un an avant que la sortie du disque ne soit programmée. J’avais perdu espoir et j’en fis part à mon producteur Jacques Labalme, sûrement de manière excessive mais réfléchie car je connaissais déjà bien le métier, les tendances sonores, les évolutions rythmiques, le marché et je voulus le mettre en garde sur le fait que trop attendre nous serait fatal.

Après de longs mois d’attente qui m’avaient fait perdre espoir et confiance en moi, j’eus enfin l’occasion de faire une émission de télévision avec Patrick Roy, mais ma prestation ne fut pas terrible. Il faut reconnaître que les conditions étaient particulièrement  difficiles : un voyage Grenoble-Paris très tôt le matin, avec des heures d’attente dans les coulisses (en effet nous étions de nombreux artistes à passer sur plusieurs émissions chacun à son tour le même jour).

Je n’ai pas eu l’occasion de faire d’autres émissions de télévision avec cette chanson. On aurait pu facilement me laisser une autre chance pour défendre ce titre, mais ce ne fut pas le cas. Michel Bernholc, et ses amis producteurs à qui il avait fait écouter le morceau, étaient convaincus qu’il s’agissait d’un tube en puissance. Malheureusement il a été sacrifié, pour des raisons qui nous échappent. Michel Bernholc m’a encouragé à poursuivre et je l’en remercie. Je rends hommage à ce grand artiste qui était aussi mon ami et qui malheureusement nous a quittés trop tôt.

  • Pays : France
  • Sortie : 1987 
  • Claviers et arrangements : Michel Bernholc
  • Drums programmation : François Bouchery pour Korg France
  • Pochette : Erick IFERGAN
  • Face A : Philippe et Francine Hernandez / Michel Carlyle
  • Face B :  Philippe Hernandez / Claude Isola

Pendant que je me morfondais dans l’attente de la sortie de « l’Inconnue du Nord Express », mon ami Dominique Buscail, éditeur et producteur de Léo Ferré, Touré Kunda, Nino Ferrer et également de mes deux titres « The Reason Why » et « One More Time », co-fondateur des labels Buda musique et EPM , Blue Silver et Free Bird, n’était pas resté inactif. Il avait compris que l’attente que l’on m’avait imposée jusque là ne pouvait pas se renouveler.

Quelques temps avant son décès, au cours d’un repas chez lui, alors que je croyais que tout était fini pour mes projets, il m’annonça avoir négocié la sortie de mes chansons « The Reason Why » et « One More Time » avec la chaîne de télévision brésilienne TV Globo.

J’ai juste eu le temps d’apprendre que ces deux titres étaient sortis en Amérique du Sud, qu’elles plaisaient beaucoup, puis Dominique Buscail est malheureusement décédé. Je savais qu’il avait été question avec Bernard Nucci et Marc Braillon que je parte en promotion au Brésil, mais Dominique nous ayant quittés, la machine s’est mise en route sans moi pour la promotion brésilienne.

Compositions Productions annexes

1987

Je suis comme ça

  • Production : Jacques Labalme pour les mix et les prises de voix et Philippe Hernandez pour l’enregistrement de la bande sonore    
  • Label : Labalme / WEA 781 502
  • Format : 45 tours
  • Pays : France
  • Sortie : 1987 
  • Enregistrements : Studio Clos Fleury et Studio B side 
  • Mixage : Studio des Dames / Dominique Poncet
  •  Musique  : Philippe Hernandez 
  • Auteur : Claude Isola

Funny funny

Coral

  • Production : Jacques Labalme 
  • Production : 1987 
  •  Studio B side : Michel Bernholc  
  • Mixage B side : Michel Bernholc
  • Claviers et programmation : Michel Bernholc
  •  Musique  : Philippe Hernandez 
  • Auteur : Claude Isola

1988

Je te veux toute à moi

 
  • Drums  : programmation Michel Bernholc
  • Claviers : Michel Bernholc
  • Guitare : Basile Leroux
  • Basse : Bernard Paganotti
  • Saxophone : Patrick Bourgoin
  • Musique  : Philippe Hernandez 
  • Auteur : Claude Isola

2000

If you want to get high

 
 
  • Claviers : Philippe Hernandez
  •  Programmation et arrangements  : Philippe Hernandez
  •  Musique  : Philippe Hernandez 
  • Auteur : Stéphane Prayas

2014

Hypnotic

 
  • Production : DERAPAGE MUSIC
  • Enregistrement / mixage : DERAPAGE MUSIC
  • Saxophone : Oliver Martin
  • Claviers et Programmation : Philippe Hernandez
  • Musique : Philippe Hernandez

2018

Carina 

  • Production : Sté LIGNE 10
  • Philippe Girard-Buttoz, Antoine Mucciante, Patrick Charra et Philippe Hernandez
  • Enregistrement et réalisation : Christian Morfin
  • Direction artistique Nicolas Gauthier
  • Label : Moonlight-Mainlight / Believe
  • Format : CD Maxi
  • Pays : France
  • Sortie : 2018
  • Musique  : Philippe Hernandez 
  • Auteur : Laura Ajello
  • Claviers et Programmation : Philippe Hernandez, Christian Morfin
  • Chant : Laura Ajello
  • Drums : Tommy Rizitelli, Thomas Parra
  • Basse : Philippe Hernandez
  • Claviers : Philippe Hernandez, Eric Capone et Richard Vecchi
  • Cordes : Vivika Sapori, Nicolas Seigle et Eric Capone
  • Guitare : Christian Morfin, Antoine Mucciante, Damien Dadat, Prados Renaud, Prados Bryan

2019

Say good bye

  • Production : Sté LIGNE 10
  • Philippe Girard-Buttoz, Antoine Mucciante, Patrick Charra et Philippe Hernandez
  • Enregistrement et réalisation : Christian Morfin
  • Label : Moonlight-Mainlight / Believe
  • Format : CD Maxi
  • Pays : France
  • Sortie : 2019
  • Compositeur : Philippe Hernandez
  • Auteur : Laura Ajello
  • SOMEDAY 
  • NOBODY’S FRIEND 
  • WHILE 
  • SINGING MY LIFE 
  • CARINA 
  • STRANGER IN THE TRAIN             
  • FAR AWAY
  • WORLD OF YESTERDAY           
  • LISTEN TO HIM
  • SAY GOOD BYE                                                                       

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